Paroles ( suite )
Quel traité le Blanc a-t-il respecté que l'homme rouge ait rompu ? Aucun .
Quel traité l'homme blanc a-t-il jamais passé avc nous et respecté ? Aucun
Quand j'étais enfant, les Sioux étaient maîtres du monde ; le soleil se levaait et se couchait sur leur terre ; ils menaient dix mille hommees au combat. Où sont aujourd'hui les guerriers ?
Qui les a massacrés ? Où sont nos terres ? Qui les possède ?
Quel homme bleanc peut dire que je lui ai jamais volé sa terre ou le moindre sou ? Pourtant ils disent que je suis un voleur
Quelle femme blanche, même isolée, ais-je jamais capturée ou insultée ? Pourtant ils disent que je suis un mauvais Indien
Quel homme blanc m'a jamais vu saoul ? Qui est venu à moi affamé et reparti le ventre vide ? Qui m'a jamais vu battre mes femmes ou maltraiter mes enfants ?
Quelle loi ais-je violée ? Ais-je tort d'aimer ma propre loi ? Est-ce mal pour moi parce que j'ai la peau rouge ? Parce que je suis un Sioux ?
Parce que je suis né là où mon père a vécu ? Parce que je suis prêt à mourir pour mon peuple et mon pays ?
( Sitting Bull, chef Sioux hunkpapa 1831-1890 )
Nos moeurs sont différentes des vôtres. La vue de vos villes fait mal aux yeux de l'homme rouge. Mais peut-être est-ce parce que l'homme rouge est un sauvage et ne comprends pas.
Il n'y a pas d'endroit paisible dans les villes de l'homme blanc. Pas d'endroit pour entendre les feeuilles se ddérouler au printemps ou le froissement d'aile d'un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas.
Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Quel intêret y a t-il à vivre si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit? Je suis un homme rouge et je ne comprends pas
L'Indien prefère le son doux du vent s'élançant comme une flèche à la surface d'un étang, et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon
L'air est precieux à l'homme rouge car toutes choses partagent le même souffle ; la bête, l'arbre, l'homme, tous partagent le même souffle.
( Chef Seattle 1786-1866)
Quand le dernier homme rouge aura péri, et que le souvenir de ma tribu sera devenu un mythe parmi les hommes blancs, ces rivages s'animeront des morts invisibles de ma tribu ; et quand les enfants de vos enfants se croiront seuls dans les champs, les boutiques ou dans le silence des bois sans chemin, ils ne seront pas seuls (.....) La nuit, quand les rues de vos villes seront silencieuses et que vous les ccroirez desertes, elles seront remplies des multitudes de revenants qqu'elles contenaient jadis et qui aiment encore ce beau pays. L'homme blanc ne sera jamais seul.
Qu'il soit juste et traite mon peuple avec bonté, car les morts ne sont pas sans pouvoir. Morts, ais-je dit? Il n'y a pas de mort. Seulement un changement de mondes
( Chef Seattle, Indien Dwamish, declaration de Port Elliott en 1855 )
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